Developpement professionnel
Oui le travail peut rendre malade...
Les salarié.e.s, cadres ou dirigeant.e.s se sentent de plus en plus souvent tiraillé.e.s par des injonctions paradoxales vidées de leur sens... Alors que les formations d'excellence ont longtemps enseigné comment gravir les échelons toujours plus haut pour dominer le terrain du jeu managérial, les valeurs du monde de l'entreprise sont en train de basculer...
Changer de job, être reconnu.e à sa juste valeur, s'épanouir au boulot... ...sont autant de refrains que nous lisons à longueur de posts. Chacun y allant de ses conseils... --> C'est vrai qu'il peut être utile de se faire #ACCOMPAGNER quand on a le sentiment d'emprunter toujours les mêmes chemins. A fortiori lorsqu'on a l'impression qu'ils ne mènent nulle part, la présence d'un #COACH qui questionne sur les petites routes qu'on n'a pas vues et qui n'ont pas été explorées, peut...
Secouées ces dernières années par les impacts du numérique sur les process internes, tout se passe comme si certaines entreprises étaient tentées de trouver dans le développement massif du télétravail, un remède miracle pour changer enfin le plomb en or et impulser une dynamique de changement.
Mais contre le consensus pro-télétravail, les jeunes semblent se rebiffer.
Et si leurs réticences s'appuyaient sur bien plus de lucidité qu'on ne le croit?
Inventer de nouvelles façons de réussir, cela demande du temps. Il faut désapprendre cette course aux échelons à gravir. Cela implique de prendre le temps d'être à l'écoute de ses véritables valeurs, de ses envies profondes.
Nombreux sont celles et ceux qui rêvent de changer de boulot par ennui, par lassitude, par démotivation, manque de reconnaissance ou absence de marges de manœuvres suffisantes. Mais avant de tout plaquer, il suffit parfois de modifier sa façon de considérer son travail. Et en particulier, en saisissant toutes les opportunités qui sont souvent négligées !
Le phénomène du "slashing" commence à se répandre. On le trouve beaucoup chez les millenials, mais aussi chez celles que j'appelle les "QuintAges". Chez les hommes bien sûr, mais aussi beaucoup, et de plus en plus, chez les femmes. Et si on était toutes des "slasheuses"?
Oser se lancer!
Comme dans le monde du travail en général, les femmes entrepreneures subissent de nombreux préjugés. Pourtant, au bout de 3 ans, 2/3 des entreprises créées par des femmes existent toujours. Exactement comme pour les hommes. Aucune raison objective donc de ne pas soutenir un projet féminin.
Et surtout, mesdames, aucune raison de ne pas se lancer si vous en avez l'envie!
Aujourd’hui, j’ai écouté Sandra Legrand nous parler de son livre: « et si l’Ambition était un joli défaut».
Si l’ambition est souvent décriée en France, c'est qu'elle est associée avec l’idée de gloire, de richesse et d’ostentation. Or, travailler sur ses valeurs et ses besoins pour aller à la recherche de son ambition, ce n’est pas nécessairement se limiter à la sphère professionnelle. Avoir de l'ambition c'est d'abord une recherche pour soi-même, y compris dans sa sphère privée!
Aujourd'hui, 2 femmes sur 3 rêvent de lancer leur propre entreprise! Mais la majorité d'entre elles ne le fera pas, faute d'avoir le sentiment d'en avoir les capacités. Pourtant, on le sait bien, lors d'un recrutement un homme postulera s'il a le sentiment d'avoir 50% des compétences attendues, une femme ne le fera que si elle estime maitriser plus de 80% des attendus! Pour se lancer dans l'entreprenariat, c'est malheureusement la même chose! Les hommes se posent moins de questions, sont...
Prendre le lead, s'affirmer, cela s'apprend. Souvent quand on est une femme, on a appris à être discrète, serviable, arrangeante et souriante. Aux hommes, depuis qu'ils sont tout petit, on leur demande d'être forts, de s'affirmer, de s'exprimer plus haut que le copain, et de ne pas montrer leurs faiblesses. Résultat, les femmes sont peu nombreuses parmi les dirigeants. Inversement les hommes se coupent souvent de leurs émotions et sont enfermés dans leur carapace. Ce sont des portraits...