Prendre le lead, s'affirmer, cela s'apprend.
Souvent quand on est une femme, on a appris à être discrète, serviable, arrangeante et souriante. Aux hommes, depuis qu'ils sont tout petit, on leur demande d'être forts, de s'affirmer, de s'exprimer plus haut que le copain, et de ne pas montrer leurs faiblesses. Résultat, les femmes sont peu nombreuses parmi les dirigeants. Inversement les hommes se coupent souvent de leurs émotions et sont enfermés dans leur carapace.
Ce sont des portraits caricaturaux mais on retrouve quelque chose de cela dans la plupart des histoires individuelles. Angoisse de devoir prendre la parole en public pour les unes et frustration de ne pas être reconnues à leur juste valeur, souffrance pour les autres de ne plus réussir à savoir qui ils sont, tellement happés par le rôle social que leur impose la société et l'entreprise.
De nombreuses études ont montré que la mixité est une des conditions de la performance économique et de l’innovation. Beaucoup d’entreprises ont signé des accords sur l’égalité professionnelle femmes/hommes et certaines ont même monté des réseaux internes chargés de promouvoir le vivre ensemble. Les progrès passent aussi par des programmes de développement personnel qui facilitent la prise de conscience des injonctions dont chacun est la cible et permettent le changement des représentations qu'on a de soi et des autres.
On peut apprendre à gagner en confiance en soi. Se mettre en valeur et savoir parler de ses réussites et de ses talents, cela s'apprend.
On peut aussi apprendre à entrer en contact avec ses émotions, à savoir les reconnaître, les accepter pour mieux les utiliser.
Entamer un processus de coaching peut être une bonne façon de faire le point sur soi et de se challenger pour sortir de sa zone de confort et briser ses carcans invisibles!
Gaëlle Le Buzullier
Coache et superviseure certifiée
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